vendredi 12 juillet 2013

LE DÉFI DE COLEEN ROONEY : MENER UNE VIE "NORMALE" DANS LE MONDE EXTRAVAGANT DES CÉLÉBRITÉS...


Lorsque vous n'avez pas encore vingt ans et que vous êtes déjà une super vedette du sport numéro un au monde, les risques de dérapage sont élevés.  Vous êtes constamment sous la loupe des gens des médias qui scrutent vos moindres gestes partout où vous allez.  C'est ce qui est arrivé au célèbre footballeur anglais Wayne Rooney.  À l'âge précoce de 17 ans, il était déjà un prodige sur le terrain de foot et il soulevait les passions des fans.  Une telle popularité alors que vous n'êtes encore qu'un adolescent peut vous monter à la tête, et vous pouvez croire que tout vous est permis.  Et Dieu sait que Rooney en a profité pour faire la fête,  des folies et des bêtises !  Son immaturité a parfois mis son entourage dans l'embarras.  Son épouse Coleen McLoughlin a été placée dans des situations inconfortables et délicates.  En amour avec Wayne depuis qu'ils ont quitté l'école ensemble, à seize ans, cette fille "ordinaire", d'origine irlandaise modeste, rêvait, comme toutes les adolescentes de son âge, de rencontrer le prince charmant, de le marier, et de fonder une famille heureuse.  Elle connaissait Wayne depuis qu'un jour, alors qu'elle avait douze ans, ce gentil garçon était venu à son secours quand elle avait eu des ennuis avec sa bicyclette défectueuse.  C'était à Croxteth, en banlieue de Liverpool.



Quinze années plus tard, Coleen est mariée à Wayne Rooney (12 juin 2008 à Portofino, Italie, coût : 5 millions de £) qui est le père de ses deux petits garçons, Kai (2 novembre 2009) et Klay (21 mai 2013).  Leur vie familiale semble heureuse mais pour en arriver là, le chemin a été parsemé d'embûches qui ont mis leur relation à rude épreuve.  Le principal problème pour la femme "ordinaire" d'un dieu du stade riche à craquer, c'est qu'aux yeux des autres (surtout les femmes qui voudraient être à sa place !) vous n'êtes jamais assez bien, ou à la hauteur, pour partager la vie du héros national.  Et même si vous avez du succès, comme c'est le cas de Coleen, une professionnelle dans le monde des médias et de la mode, cette immense foule de jaloux et d'envieux clamera d'une seule voix que le mérite de votre réussite revient uniquement à votre glorieux époux, dont l'incroyable popularité et le nom prestigieux ont ouvert toutes les portes pour vous.  Pourtant, lorsque Alexandra Shulman, éditrice du populaire magazine VOGUE, a insisté pour que Coleen fasse la page couverture de la fameuse revue, la jeune femme, alors âgée d'à peine dix-huit ans, a longtemps refusé avant de finalement accepter, à condition de ne pas être rémunérée pour ses "services".  Les gens de VOGUE voulaient manifestement faire un grand coup publicitaire.  Et la manoeuvre a réussi puisque cette "une" audacieuse a soulevé une belle controverse, et que l'on a beaucoup parlé du magazine.  Il faut savoir que la direction de VOGUE dérogeait ainsi à sa politique traditionnelle de toujours présenter en page couverture les mannequins les mieux cotés de l'industrie de la mode.  Tant aux yeux des experts que de ceux des quidams, la photo de cette petite amie de coeur d'un footballeur, aussi célèbre soit-il, n'avait pas sa place sur un magazine aussi prestigieux.




Deux ans plus tard, quand Coleen McLoughlin publie son auto-biographie, plusieurs observateurs trouvent cette quasi-inconnue de 20 ans pas mal prétentieuse.  La principale intéressée admet qu'elle est trop jeune pour écrire un tel livre, mais elle veut simplement raconter son expérience hors du commun en expliquant comment elle est passée de l'anonymat d'une vie sans histoire, dans une ville de banlieue, à un statut de vedette habitant un château néo-géorgien (d'une valeur de 4 millions de £, avec piscine intérieure, cinéma, gymnase et de multiples chambres de bain avec ornements plaqués or) dans un lieu huppé (Prestbury, Cheshire).  Autre avantage appréciable, madame Rooney voyage en jet privé lorsqu'elle doit s'éloigner de son luxueux domicile.  Son coup d'éclat dans VOGUE et la publication de l'histoire de sa vie deviendront des tremplins qui la projetteront vers la fortune et les plus hauts sommets.  Soudain, cette fille mal habillée, plus ou moins bien coiffée, et au look plutôt moche, est invitée à porter les plus beaux vêtements signés Alexander McQueen, Gucci, Stella McCartney, Yves Saint Laurent et Louis Vuitton.  Elle apparaît dans les plus grands magazines de mode du Royaume-Uni.  Après avoir écrit sur la mode et le style pour le magazine CLOSER, elle fait de même pour OK!.  Elle signe des contrats de publicité pour NIKE et une compagnie de téléphone mobile.  GEORGE AT ASDA lui donne trois millions de £ pour être la figure principale de sa campagne publicitaire.  On voit aussi Coleen à la télé à titre de présentatrice.  ITV l'engage pour qu'elle anime sa série de télévision originale (Coleen's Real Women).  Son DVD d'exercices physiques intitulé COLEEN McLOUGHLIN'S BRAND NEW BODY WORKOUT devient un bestseller.  En 2010, LITTLEWOODS la recrute et lui demande de créer ses propres lignes de vêtements.  C'est ainsi que la fortune personnelle de Coleen grossit rapidement pour atteindre huit millions de £.




Des drames l'attendent cependant aux détours.  Quand il est révélé que son illustre mari a eu des relations sexuelles avec des prostituées, Coleen est atteinte de plein fouet par le scandale.  Le public se demande si elle divorcera ou encaissera le coup de cette humiliation.  Elle choisit de ne pas renoncer à son rêve de bâtir un foyer solide en faisant d'abord de son époux dissipé un père responsable et loyal envers sa famille.  C'est d'ailleurs un trait de caractère personnel de madame Rooney : elle ne se laisse pas démonter facilement et elle est très terre à terre.  Dans son auto-biographie, elle prête sa plume à sa mère qui la décrit comme une meneuse qui a toujours su ce qu'elle voulait dans la vie.  Mais aussi déterminée et courageuse qu'elle puisse être, Coleen s'écroulera dans la douleur en apprenant, au début de l'année 2013, le décès de sa soeur adoptive Rosie, victime, à 14 ans, du syndrome de Rett.  Avant d'accepter cette tragique disparition, Coleen passera par une période de rage et de révolte contre cette "injustice".  Ses parents, ses deux frères, son mari et ses enfants l'aideront à traverser cette dure épreuve.




Même si elle a un penchant certain pour le magasinage (par exemple, quand elle s'extasie devant un magnifique sac à main, Wayne lui demande parfois si elle en a vraiment besoin d'un autre pour ajouter à son impressionnante collection !), Coleen Rooney est demeurée simple et n'affectionne pas le bling bling ou le clinquant.  C'est sans fausse modestie qu'elle dit qu'elle est loin d'avoir le corps idéal pour porter, par exemple, les créations issues de sa ligne de costumes de bain.  Mais puisqu'elle est fière de ses réalisations, elle trouve le courage de les présenter au public en les enfilant elle-même.  Ses grossesses l'ont laissée avec un surplus de poids qu'elle a déjà commencé à perdre.  Ça se fait progressivement car elle n'est pas obsédée par ce problème.  Ses collections de vêtements, elle les conçoit pour la femme ordinaire, dans une variété de styles et de tailles.  Selon elle, la mode c'est pour tout le monde.  Pour ses créations, Coleen s'inspire d'une multitude de sources : films, magazines, productions théâtrales, télévision, ainsi que des personnes du présent et du passé qu'elle trouve remarquables.  Parmi ses designers préférés, elle mentionne Stella McCartney, Balenciaga et Temperley.



Coleen Rooney aime voir son mari jouer au soccer, mais ce n'est pas une fan du sport lui-même.  Son fils aîné, Kai, n'a que trois ans mais, jusqu'à présent du moins, le foot ne semble pas l'intéresser non plus.  Même si elle a le pouvoir de dépenser sans compter, Coleen préfère les tenues décontractées aux toilettes extravagantes dont sont souvent attifé les conjointes de sportifs renommés.  On la voit fréquemment vêtue de jeans et d'une simple blouse blanche.  Avant de se balader avec son premier fils, elle ne se préoccupait guère des nombreux paparazzis qui la suivaient.  Mais depuis l'arrivée de son bambin, elle est plus réticente à se faire prendre en photo avec lui.  Elle souhaite que l'identité de son rejeton soit préservée.  Avec le temps, la perception du public a changé à son égard.  Son attitude sans fla-fla, et les difficultés qu'elle a connues, l'ont rendue sympathique, surtout chez les femmes.  Elle est maintenant vue comme une femme modèle, une bonne travailleuse, qui sait être aimable et qui a beaucoup de cran.  Bien qu'elle fasse à présent partie des gens riches et célèbres, on la croit quand elle affirme que ce qu'elle aime le plus, ce sont ces dimanches après-midi passés en famille, autour d'une bonne table, à honorer la tradition en dégustant un typique rosbif anglais
!